Cette pratique venue des Etats-Unis commence à connaître une grande notoriété : tournoi organisé à Paris l’automne dernier entre 36 équipes européennes, un championnat du monde début septembre 2009 à Philadelphie, et même un groupe Paris Bike Polo sur facebook. Le bike polo s’imposerait-il dans le paysage sportif hexagonal ?
Le bike polo, un sport sensationnel ?
Le bike polo c’est d’abord une sensation : la glisse, procurée par un vélo à "pignon fixe". Le pignon fixe est cette roue dentée qui relie la chaîne à la roue. Conséquence : impossible de s’arrêter de pédaler, car la roue arrière est reliée au pédalier, lui-même activé par nos jambes. L’expression "faire corps avec son vélo" prend alors tout son sens. Pour freiner, il faut soit appuyer sur les pédales, soit pédaler en arrière, ce qui entraîne un dérapage, ou "skid" selon le jargon. Pour amplifier sa vitesse, le vélo a été épuré au maximum : le dérailleur et les freins ont été enlevés. Des pneus fins sont utilisés. Ainsi transformé, le vélo devient un petit bolide, maîtrisable seulement après de nombreuses tentatives.
Les règles bike polo
Deux équipes composées d’un même nombre de joueurs s’affrontent lors d’un match de 10 minutes. La première équipe qui marque 5 points a gagné. Pour remporter la victoire, presque tous les coups sont permis. Le matériel utilisé en plus du vélo est assez rudimentaire : un bâton de ski qui se termine par un maillet (compter 4 € par maillet) et une balle. Pour marquer un but, la balle doit être "tirée", c'est-à-dire, lancée par les deux bouts du maillet. Si la balle est lancée par la crosse, ce qu’on appelle le "shuffle", il n’y a pas but. Aussi y a-t-il pénalité si le joueur pose un pied par terre.
Les qualités nécessaires à la pratique du bike polo
Etre passionnée par la vitesse et les sensations fortes est la première des qualités requises pour jouer au bike polo. Mais ce sport implique que l’on maîtrise parfaitement le vélo pour appliquer les bons réflexes au moment voulu. Une bonne condition physique est également requise, et du matériel de qualité pour éviter les accidents ou les rachats trop fréquents de certaines pièces. Avoir un minimum d’adresse et d’endurance est une nécessité absolue. Et pour gagner les matchs de bike polo, un esprit de combattante s’impose.
Alors à vos vélos et que le meilleur gagne !
